L’ADTC est née en 1974 : pour éviter la réalisation du téléphérique Poma2000, inadapté à notre centre-ville plat et dense, plusieurs grenoblois fondent l’ADTC et lancent l’idée du tramway. 13 ans après, la première ligne de tram était mise en service.
Dès 1974, l’ADTC milite pour que le vélo urbain retrouve ses lettres de noblesse. Après de nombreuses années de traversée du désert, le vélo redevient à la mode et de nombreux aménagements voient le jour depuis la fin des années 1990.
Depuis sa création, l’ADTC demande une simplification de la politique tarifaire ; en 1997, les premiers billets VFD/TER-SNCF (devenus Transisère/TER-SNCF) voient le jour. Et en 2007, la carte OùRA intègre le TER Rhône-Alpes et les transports urbains… à Lyon et Saint-Etienne.
En 1979, l’ADTC lance l’idée d’un RER grenoblois ; il sera mis en service en 1989 entre Rives et Grenoble, puis en 1996 vers Pontcharra.
En 1992, l’ADTC organise un colloque sur les Zones 30. 5 ans après, une première Zone 30 voit le jour dans l’agglomération.
En 1994, avant même la création du dispostif “Emploi-jeunes”, l’ADTC embauche un premier permanent. En 2009, ils sont 4.
En 1997, l’ADTC promeut l’idée du train-tramway, comme élément clé d’une politique alternative au tout voiture. Le premier tram-train français voit le jour 11 ans plus tard… à Mulhouse.
Depuis le début des années 2000, l’ADTC plaide pour la multiplication des double-sens cyclables. En 2009, la Ville de Grenoble généralise les double-sens cyclables dans tout le centre-ville étendu.
En 2000, l’ADTC étend son domaine d’action à l’ensemble du bassin de vie de la région grenobloise. En 2009, les collectivités territoriales locales discutent du SCOT et pensent fédérer les “AOT” (autorités organisatrices des transports) à une échelle plus large que l’agglomération Grenoble Alpes Métropole.
Depuis 2000, l’ADTC se bat contre le projet de Rocade Nord, vieux projet de voirie routière, ressorti des cartons à l’occasion du PDU (Plan de Déplacements Urbains) dans ses 3 versions successives. En 2010, la Commission d’enquête rend un avis défavorable à ce que le projet soit déclaré d’utilité publique.