L’ADTC a rencontré les journalistes à un point presse mardi 5 mai à 11 h, à la MNEI, pour échanger sur les projets du SMTC en matière de bus à traction électrique.


Le réseau de transports en commun de l’agglomération grenobloise possède 2 lignes équipées de fils électriques pour l’alimentation de trolleybus.

Trolleybus à  plancher bas à  Milan.

Trolleybus à  plancher bas à  Milan.

L’ADTC demande depuis plusieurs années au SMTC de réintroduire des trolleybus sur le réseau TAG, en commençant par ces 2 lignes, 31 et 32. Sans succès à ce jour. Quelques courts tronçons de ligne aérienne ont même été démontés, et une récente délibération du SMTC prévoit d’en démonter 6 autres tronçons, à la demande du service départemental de sécurité incendie.

L’ADTC n’est pas convaincue de la nécessité de ces démontages, et cherche à faire mieux connaitre au public et aux “décideurs” les enjeux de la réintroduction des trolleybus.

Avantages du trolleybus

Le trolleybus permet un meilleur service à moindre coût, tout simplement:

Consommation d'énergie par passager.

Consommation d’énergie par passager.

– pas de pollution par les gaz d’échappement, beaucoup moins d’émissions de gaz à effet de serre
– plus confortable : 3 à 5 fois moins bruyant, et pas de secousses, au contraire des bus Diesel quand ils changent de vitesse
– durée de vie du matériel bien plus longue donc moindre coût de renouvellement du parc
– enfin, grâce au moteur électrique et au réseau de lignes aériennes, gain de temps de parcours, donc plus attractif pour l’usager et plus économique pour la TAG qui aura besoin de moins de véhicules pour une fréquence de passage donnée.

Ces performances expliquent le succès des trolleybus modernes qu’un nombre croissant de villes françaises et européennes développent, comme Lyon, Lorient, Nancy, Saint-Etienne, Valenciennes, Genève et bien d’autres.

L’ADTC souligne que les trolleybus ont besoin de leurs lignes aériennes d’alimentation. Pour des raisons physiques et techniques, faire circuler des bus électriques “sans fils”, que ce soit sur batteries ou à piles à combustibles, induirait d’importants surcoûts, aussi bien en investissement qu’en fonctionnement, sans gain de performances par rapport au trolleybus.

Propositions de l’ADTC

L’ADTC propose que le SMTC, qui s’implique aux cotés des laboratoires de recherche grenoblois pour le développement de véhicules électriques, mette à profit ce contexte non pas pour retarder la décision de réintroduire le trolleybus, mais pour développer une solution innovante au problème, bien réel mais moins contraignant, des livraisons de marchandises dans les commerces de l’agglomération.

Et à court terme, l’ADTC réitère sa demande de réintroduction du trolleybus, en particulier sur les lignes 31 et 32, puis sur d’autres lignes de bus à forte fréquentation.

Pour en savoir plus :

Les 2 dossiers sur le trolleybus seront ensuite archivés dans la rubrique : Documentation > Dossiers thématiques
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